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Aquat. Living Resour.
Volume 17, Number 2, April-June 2004
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Page(s) | 95 - 105 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/alr:2004014 | |
Published online | 15 April 2004 |
The use of biological indicators for monitoring fisheries exploitation: Application to man-made reservoirs in Mali
Évaluation de l’exploitation halieutique au moyen d’indicateurs biologiques : application aux réservoirs artificiels du Mali
IRD Bel Air, BP 1386, Dakar, Senegal
Corresponding author: lae@ird.sn
Received:
21
October
2003
Accepted:
19
March
2004
A comparative study, using biological indicators, was conducted in Mali where two man-made reservoirs (Selengue and Manantali) are particularly suited for investigating the impact of fishing effort on the fish assemblage: these two ecosystems have relatively similar morphological, edaphic and environmental properties but are subjected to radically different levels of fishing exploitation (low at Manantali, high at Selengue). The comparison is based on a three-month survey of commercial fisheries, focusing on fishing activities and catches on the two reservoirs.
The results show that some indicators are useful for evaluating fishing impacts. Among these indicators are: fishing effort which is much higher at Selengue (22 800 fishing trips per month) than at Manantali (3000), catches per unit effort (lower at Selengue than at Manantali following a ratio ranging from 1.5 to 4 according to the gears used), annual yields per ha higher at Selengue (100 kg ha−1) than at Manantali (27 kg ha−1), the average fish lengths in the catches (16.2 cm at Selengue compared to 23.6 cm at Manantali) and the maximum lengths of the targeted species generally smaller at Selengue (10 to 30 cm) than at Manantali (30 to 50 cm). By contrast, a second class of indicators exhibit values that are contrary to expectations: the species richness (52 compared to 36), the species diversity (Ish = 4.02 compared to 3.24) and evenness (0.76 compared to 0.69) were higher at Selengue where 4 species accounted for 50% of the landings compared to only 2 species at Manantali (9 species compared to 7 for 80% of the landings). The trophic structure of the landings is higher (37% primary consumers compared to 49% at Manantali) as well as the mean trophic level (2.74 compared to 2.54 at Manantali).
Even if a good understanding of the two fisheries can explain the unexpected trends of the second class of indicators which increase with fishing effort, it clearly appears from this study that only the first class of indicators is robust and can be used for comparative studies across ecosystems.
Résumé
Une étude comparative basée sur l'utilisation d'indicateurs biologiques a été réalisée au Mali où deux retenues artificielles (Selengue et Manantali) se prêtent particulièrement bien à l'étude de la pression de pêche sur l'organisation des peuplements de poissons. Ces deux écosystèmes ont des caractéristiques morphologiques, édaphiques et environnementales relativement proches, mais subissent des niveaux d'exploitation halieutique radicalement différents (faible à Manantali et fort à Selengue). L'étude comparative repose sur un suivi des pêches commerciales de trois mois en fin d'étiage et les observations réalisées portent principalement sur la description et l'évaluation des activités de pêche et des captures correspondantes sur chacune des deux retenues.
Les résultats de cette étude montrent que certains indicateurs sont utiles pour évaluer l'impact des pressions de pêche. Parmi ceux-ci, on trouve : l'effort de pêche bien plus élevé à Selengue (22 800 sorties de pêche par mois) qu'à Manantali (3000), les prises par unité d'effort (inférieures à Selengue d'un rapport compris entre 1,5 et 4 suivant les engins utilisés), les rendements annuels par hectare bien supérieurs à Selengue (100 kg ha−1) qu'à Manantali (27 kg ha−1), la taille moyenne des poissons dans les captures (16,2 cm à Selengue contre 23,6 cm à Manantali) et les tailles maximales des espèces cibles généralement inférieures à Selengue (10 à 30 cm) qu'à Manantali (30 à 50 cm). A l'inverse, une seconde classe d'indicateurs donne des résultats opposés à ceux qui étaient escomptés ; la richesse spécifique (52 contre 36), la diversité spécifique (Ish = 4,02 contre 3,24) et l'équitabilité (0,76 contre 0,69) sont supérieures à Selengue. Les 4 premières espèces débarquées à Selengue représentent 50 % des débarquements contre seulement 2 à Manantali. La structure trophique des débarquements est également supérieure à Selengue (37 % de consommateurs primaires contre 49 % à Manantali) de même que le niveau trophique moyen (2,74 contre 2,54).
Même si une bonne compréhension des pêcheries permet d'expliquer les résultats de cette seconde classe d'indicateurs qui, contre toute attente, augmentent lorsque la pression de pêche s'intensifie, il ressort de cette étude que seule la première classe d'indicateurs est robuste et peut être utilisée à des fins comparatives.
Key words: Fish populations / Fishing effort / Diversity / Yield / Mean length / Trophic level / West Africa
© EDP Sciences, IFREMER, IRD, 2004
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