Viral, bacterial and fungal diseases of Siluroidei, cultured for human consumption

Les maladies virales, bactériennes et fongiques des poissons-chats d'élevage

Department of Fish Culture and Fisheries, Wageningen Institute of Animal Sciences, Wageningen Agricultural University, PO Box 338, 6700 AH Wageningen, The Netherlands

Accepted: 6 September 1995

Abstract

Based on an extensive literature search, the present overview discusses the economic relevant diseases of Siluroidei, cultured for human consumption. One herpes virus and two irido viruses play a significant role for channel catfish (Ictalurus punctatus), sheatfish (Silurus glanis ) and yellow bullhead (1. melas )culture, respectively. There is only one fish species-specific bacterial disease which has an economic impact in the catfish industry: Edwardsiella ictaluri. Secondary infections with opportunistic bacteria and fungi are of interest in all catfish species cultured both under intensive and extensive circumstances. Etiology, pathology, prevention and treatment are shortly discussed for all diseases. Also some diseases of unknown etiology, which occur in African (Clarias gariepinus ) and Asian (C. batrachus ) catfish, are described.

Résumé

Cette synthèse, établie d'après une importante recherche bibliographique, fait le point sur les maladies des Siluroidei, cultivés pour la consommation humaine, ayant des conséquences économiques notables. Un virus de l'herpès et deux irido-virus jouent un rôle significatif dans les élevages de poisson-chat américain (Ictalurus punctatus), de poisson-chat européen (Silurus glanis) et d'Ictalurus melas. Il n'y a qu'une maladie bactérienne spécifique qui a un impact économique dans l'industrie du poisson-chat: Edwarsiella ictaluri. Des infections secondaires dues à des bactéries et des champignons sont présentes chez toutes les espèces cultivées en élevage de type intensif ou non. L'étiologie, la pathologie, la prévention et le traitement sont brièvement discutés pour chacune des maladies. Quelques maladies dont l'étiologie est inconnue, observées chez le poisson-chat africain (Clarias gariepinus) et chez le poisson-chat asiatique (C. batrachus) sont également décrites.