Nursery rearing of the Asian sea bass, Lates calcarifer, fry in illuminated floating net cages with different feeding regimes and stocking densities

Élevage de Lates calcarifer en cages flottantes éclairées ou non et soumis à différents régimes alimentaires et densités de stockage

Aquaculture Department, Southeast Asian Fisheries Development Center (SEAFDEC), Tigbauan 5021, Iloilo, Philippines

Received: 19 August 1994
Accepted: 5 July 1995

Abstract

Successful rearing of hatchery-reared sea bass, Lates calcarifer, fry in illuminated floating cages was demonstrated in a 42-day experiment. Three feeding regimes, i.e. natural zooplankton (NZ) + minced fish flesh (MFF), NZ alone, or MFF alone and two stocking densities (600 and 1 200 individuals m²) were tested in a 3 × 2 factorial experiment. Fish reared in unlit cages and fed MFF alone during daytime served as the control. Results showed that no interaction existed between stocking density and feeding regime and that the two stocking densities used did not influence fish growth in terms of mean final body size. In general, sea bass reared in lit cages (NZ + MFF and NZ) grew and survived better than the control fish (MFF). However, fish reared under NZ + MFF feeding regime had the highest final mean total length (TL, 42.1 mm) and body weight (BW, 1 311.8 mg) followed by fish reared under NZ feeding regime (mean TL = 26 mm, BW = 415 mg). Fish in the unlit control cages exhibited the poorest growth (final mean TL and BW: 26 mm and 277.6 mg BW). Furthermore, specific growth rates (range: 5.7–8.5% day⁻¹) of fish in lit cages were significantly better than those of fish in the unlit control cages (mean: 3% day⁻¹). Percentage survival (38%) of fish stocked at 600 m⁻² density and fed NZ was not significantly different from fish in the NZ + MFF feeding regime. However, increasing the density to 1 200 ind. m⁻² tended to significantly decrease percentage survival (20%) of fish with NZ feeding. Fish reared in the unlit control cages had the poorest survival of 13–14%. The high percentage composition by number (CN, 88%) of copepods in the stomachs of sea bass fry fed on NZ alone and the equally high percentage feeding incidence (94%) indicated that fish fed sufficiently on natural zooplankton. Supplemental feed using minced fish flesh contributed about 43–59% of the fish diet in addition to natural zooplankton.

Résumé

Le succès de l'élevage en écloserie de Lates calcarifer et en cages flottantes éclairées est démontré sur une expérience de 42 jours. Trois régimes alimentaires sont testés : du zooplancton naturel (NZ) et de la chair de poisson (MFF), du zooplancton uniquement ou du MFF seul ; pour deux densités de stockage de Lates calcarifer (600 et 1 200 individus par m²).

Les poissons élevés en cages non éclairées et nourris seulement de MFF durant la journée ont servi de témoins. Les résultats montrent qu'il n'existe pas d'interaction entre la densité de stockage et le régime alimentaire et que les deux densités de stockage utilisées n'influencent pas la croissance du poisson en terme de poids moyen final.

En général, les poissons élevés en cages éclairées (NZ + MFF et NZ), grossissent et survivent mieux que les poissons témoins (MFF). Cependant, les poissons élevés avec un régime alimentaire NZ + MFF atteignent une taille moyenne finale plus élevée (TL, 42 mm et de poids moyen 1 312 mg) suivis par les poissons élevés avec le régime NZ (26 mm, 415 mg). Les poissons en cages témoins non éclairées ont la croissance la plus faible (26 mm et 278 mg). De plus, les taux de croissance spécifiques (5,7–8,5 %/jour) des poissons en cages éclairées étaient significativement meilleurs que ceux des témoins (3 % par jour). Le taux de survie (38 %) des poissons stockés à une densité de 600 par m² et nourris de NZ n'était pas significativement différent des poissons au régime alimentaire NZ + MFF. Cependant l'augmentation de la densité ( 1 200 individus par m²) tend à diminuer le taux de survie (20 %) pour les poissons nourris de NZ ; les poissons témoins ont le taux de survie le plus faible 13–14 %. Le fort pourcentage de copépodes observé dans les contenus stomacaux 88 % chez 94 % des poissons (de régime alimentaire NZ) indique que les poissons sont suffisamment nourris.