The nature of Nature: conflict and consensus in fisheries management

La nature de la Nature : conflits et consensus dans la gestion des pêches

Dept. of Anthropology, State University of New York, Oswego, NY 13126, USA

Accepted: 4 April 1995

Abstract

Using the example of the New England Regional Fishenes Management Council and its attempts tu manage the fisheries in its area, this paper argues that disferences in the way Nature "operates" constitutes a major source of divisiveness between, on the one hand, those members (and other managers in, say, government) who use linear modeling systems and, on the other hand, the majority of those in the commercial fishing sector who, intuitively, have cast nature in those non-linear terms currently being explored in the Chaos paradigm. Since these two different models have not been explicitly addressed, there is a history of members on each side accusing those on the other of bargaining in poor faith and lacking an adequate understanding of the resource. The thesis of the paper is that making explicit these underlying cognitive modes would provide more "common ground" for addressing management problems in such co-management arenas as the fishery management councils and elsewhere.

Résumé

En s'appuyant sur l'exemple du Conseil Régional de Gestion des Pêches de Nouvelle Angleterre et sur ses essais en matière de gestion des pêches dans son aire géographique d'influence, cette étude montre que les différences dans la façon de percevoir les actions de la nature constituent une source majeure de divergence entre, d'une part, ceux des acteurs (et autres gestionnaires type gouvernements) qui usent de systèmes de représentation linéaire et, d'autre part la majorité de ceux qui, dans les pêches professionnelles, intuitivement, attribuent à la nature des effets non linéaires tels que les explore la théorie du chaos. Puisque que ces deux conceptions différentes n'ont pas été explicitement exprimées, il existe une histoire des membres dans chaque camp accusant l'autre camp d'approche réductionniste, passant à côté d'une compréhension exacte de la ressource. La thèse défendue ici est qu'en posant cela de façon explicite et en soulignant les modes cognitifs on pourrait fournir davantage « de bases communes » pour aborder les problèmes de gestion de façon plus proche des formes de CO-gestion que des conseils de gestion des pêches ou autres institutions équivalentes.