Effect of food ration on estrogen and vitellogenin plasma levels, fecundity and larval survival in captive sea bass, Dicentrarchus labrax: preliminary observations

Effets du rationnement alimentaire chez le bar, Dicentrarchus labrax, sur le taux d'oestrogène et de vitellogénine du plasma, sur la fécondité et la survie des larves: observations préliminaires

Instituto de Acuicultura Torre de la Sal (CSIC), Ribera de Cabanes, 12595-Castellon, Spain

Received: 26 May 1994
Accepted: 11 September 1994

Abstract

Adult two-year-old broodstock sea bass (Dicentrarchus labrax), raised in captivity, were fed ad libitum a natural diet (trash fish) until the end of their first spawning, and maintained under natural conditions of light and temperature. Six months before the second spawning, fish were randomly separated in two tanks with running sea water (salinity 37.80‰, pH 8.3) and maintained under similar environmental conditions. Fish were fed two different ration levels: group F, 1.04%, and group H, 0.45% body weight/day. The Jow ration supplied affected broodstock growth as indicated by decreased growth rates in weight and condition factor in group H, when compared to group F. The mean fecundity per female (No. eggs/female) in group H fish was similar to that from F group, while the relative fecundity (No. eggs/kg female) was more elevated in the H group. However, group H showed a delay in spawning time and slightly higher number of spawnings per female and larger spawning period, when compared to group F fish. In addition, group H females had reduced 17β-estradiol (E2) plasma levels and presented vitellogenic oocytes in the ovary a month later than group F females. By contrast, the vitellogenin (VGT) plasma levels remained similar between groups over the reproductive cycle. The egg quality (i.e. percentage of buoyant eggs), the egg biochemical composition and larval survival at hatching were similar between the two groups. The larvae from both groups also exhibited the same survival after 40 days of culture, although group H produced smaller eggs that yielded smaller newly-hatched larvae. Although the low ration supplied significantly reduced the growth and E2 plasma levels of sea bass, these preliminary results suggest that these changes do not dramatically affect the egg viability or the survival of larvae 46 days after hatching.

Résumé

Des géniteurs du bar (Dicentrarchus labrax) âgés de deux ans et élevés en captivité, ont été nourris ad libitum avec un aliment naturel (du poisson, Boops boops) jusqu'à la fin de leur première ponte. Les poissons ont été maintenus dans des bacs de 8 m³ alimentés en eau de mer (salinité 37,8 ‰, pH 8,3) et dans des conditions naturelles de température et de photopériode. Six mois avant leur deuxième ponte, les poissons ont été séparés en deux groupes et nourris avec deux types d'alimentation (le groupe F: 1,04 %, et le groupe H: 0,45 % du poids vif/jour, dans les mêmes conditions. La ration la plus faible fournie aux géniteurs a entraîné une diminution de leur taux de croissance ainsi que de leur facteur de condition. La fécondité moyenne par femelle (nombre d'oeufs par femelle) chez les poissons du groupe H, a été similaire à celle du groupe F, tandis que la fécondité relative (nombre d'oeufs par kg/poids vif) a été plus élevée dans le groupe H. Cependant on a constaté, dans le groupe H, un nombre plus élevé de ponte par femelle et la prolongation de la période de ponte. De plus, les poissons du groupe H, ont montré les taux les plus faibles de 17 β-oestradiol dans le plasma et un retard d'un mois dans la différentiation folliculaire (présence d'ovocytes vitellogéniques). En revanche, les taux de vitellogénine du plasma sont restés identiques pour les 2 groupes tout au long du cycle reproducteur. La qualité des oeufs, leur composition biochimique et la survie des larves à l'éclosion ont été semblables dans les deux groupes. Les larves des deux groupes ont le même taux de survie après 40 jours de culture, bien que le groupe H ait produit des oeufs plus petits et donc des larves plus petites aussi. Quoique le taux d'alimentation le plus faible réduise de façon significative la croissance et le taux d'oestradiol du bar, ces résultats préliminaires suggèrent que ces modifications n'affectent pas de façon importante la viabilité des oeufs ou la survie des larves de 46 jours.