Polyploidy in the Manila clam Ruditapes philippinarum. I – Chemical induction and larval performances of triploids

Polyploïdie chez la palourde japonaise Ruditapes philippinarum. I – Induction chimique et performances larvaires de triploïdes

IFREMER, Laboratoire de Pathologie et de Génétique des Invertébrés Marins, BP n° 133, 17390 La Tremblade, France

Received: 7 August 1989
Accepted: 14 November 1989

Abstract

An effective treatment using cytochalasin B (1 mg CB/ml dimethylsulfoxyde in 1 litre of sea water) was developed to induce triploidy in the Manila clam Ruditapes philippinarum (Adams and Reeve). The percentage of induced triploidy was assessed by karyological examination of embryos and spat. The treatment was found to be optimal beween 20 to 35 minutes post-insemination exposure to CB, at 25 °C, and produced 75.8 ± 5.7% triploid embryos on the average over four experiments. Growth and survival of larvae to metamorphosis were recorded for two different rearings each split into two replicates. Both larval rearings showed similar survival up to settlement: 19.3 and 27.0%, on average over two replicates, in the treated batches relative to the controls. Mean shell length of treated larvae was significantly smaller than that of the controls in one of the larval rearings, where mortality of triploids relative to diploids within the treated group was low (21.0%). No significant differences in shell length were observed in the other trial where a high rate of differential mortality (64.5%) was recorded.

Résumé

L'induction de la triploïdie chez la palourde japonaise Ruditapes philippinarum (Adams et Reeve) a été mise au point en traitant les œufs à la cytochalasine B (1 mg de CB/ml de diméthylsulfoxyde pour 1 litre d'eau de mer). Le taux de triploïdie induite a été estimé par examen caryologique des embryons et du naissain. Le meilleur traitement (bain de 20 à 35 minutes aprés insémination, à 25 °C) a produit en moyenne, sur quatre expériences, 75,8 ± 5,7% d'embryons triploïdes. La croissance et la survie ont été suivies pendant deux élevages larvaires. Ceux-ci ont présenté des taux de survie comparables avant la métamorphose: 19,3 et 27,0 % en moyenne sur deux réplicats dans les lots traités par rapport aux témoins. La taille individuelle moyenne des larves traitées était significativement inférieure à celle des témoins dans l'un des deux élevages où la mortalité des triploïdes rapportée à celle des diploïdes dans la population traitée a été faible (21,0 %). Dans l'autre élevage, où cette mortalité différentielle des triploïdes a été forte (64,5 %), aucune différence significative n'a été décelée entre la taille individuelle moyenne des larves traitées et celle des témoins.