Body shape variation in meiotic gynogenetic and triploid sea bass, Dicentrarchus labrax

¹ University of Tromsø, Department of Arctic and Marine Biology, Faculty of Biosciences, Fisheries and Economics, 9037 Tromsø, Norway
² SINTEF, Fisheries and Aquaculture AS, 7465 Trondheim, Norway
³ Syndicat des Sélectionneurs Avicoles et Aquacoles Français (SYSAAF), Station INRA/SCRIBE, Campus de Beaulieu, 35042 Rennes, France
⁴ IFREMER, Laboratoire de Recherche Piscicole de Méditerranée, chemin de Maguelone, 34250 Palavas-les-Flots, France

^a Corresponding author: Stefano.Peruzzi@uit.no

Received: 19 February 2010
Accepted: 30 June 2010

Abstract

A method of geometric morphometrics was used to characterize body shape variation in meiotic gynogenetic and triploid sea bass in comparison with diploid controls. A total of 13 coordinate landmark data were recorded on the profile of 34-month-old control (n = 81), gynogenetic (n = 117) and triploid (n = 131) siblings generated from two females (A and B). Three main axes of morphometric variation were consistent, and these accounted for 60.8 and 57.6% of the total variability in females A and B, respectively. There were significant shape deviations of triploid and gynogenetic fish relative to the controls, and differences were particularly evident in the progeny of one female. Overall, triploids displayed a more slender shape than diploids, whereas gynogenetic fish were deeper bodied and had flexed caudal peduncles and cranial features. The results are discussed especially in relation to the characterization of triploid fish for commercial purposes.

Résumé

Nous utilisons la morphométrie géométrique pour caractériser la variation de forme du corps chez des bars gynogènes méiotiques (tous les gènes proviennent de la femelle) et chez des bars triploïdes en comparaison à celle d’individus témoins diploïdes. Les coordonnées de 13 points de repère ont été enregistrés sur les silhouettes d’individus âgés de 34 mois, du groupe témoin (n = 81), des individus gynogènes (n = 117) et des triploïdes (n = 131) d’une même fratrie issue de chacune des deux femelles (A et B). Trois axes principaux de variation morphométrique sont cohérents, et ceux-ci participent à 60,8 et 57,6 % de la variabilité totale chez les femelles A et B, respectivement. Il y a des déviations significatives de forme chez les poissons triploïdes et chez les gynogènes par rapport aux témoins, et les différences sont particulièrement évidentes chez la progéniture d’une femelle. Dans l’ensemble, les triploïdes présentent une forme plus svelte que les diploïdes, tandis que les poissons gynogènes sont plus hauts de corps et ont un pédoncule caudal plus flexible et des marques sur le crâne. Les résultats sont discutés en particulier en relation avec la caractérisation de poissons triploïdes à des fins commerciales.