Fishing fleet typology, economic dependence, and species landing profiles of the French fleets in the Bay of Biscay, 2000-2006

¹ Ifremer, UMR AMURE, Département DEM, Technopole de Brest-Iroise, BP 70, 29280 Plouzané, France
² Ifremer, Département EMH, rue de l'île d'Yeu, BP 21105, 44311 Nantes Cedex 3, France

Corresponding author: fabienne.daures@ifremer.fr

Received: 21 November 2008
Accepted: 20 May 2009

Abstract

Thirty French fleets fishing primarily in the Bay of Biscay were defined based on techno-economic input criteria: i) 18 fishing gear or gear combinations ii) the location of fishing grounds visited during a year (<12 nautical miles from coast, beyond 12 nm or both) and iii) total vessel length (<20 m for trawlers and other gears <24 m). The fleets were then characterised in terms of horse power, economic dependence on a list of nine dominant commercial species (sole, Nephrops, sea bass, hake, monkfish, anchovy, cuttlefish, sardine and squid) and their contribution to the landings of these species from the Bay of Biscay. Most fleets derived the majority of their income from one or two among the nine species. Species dependencies changed little during the study period, except for those vessels targeting anchovy before the fishery restrictions starting in 2005. Fish community impacts were compared based on fleet landings' profiles. Twelve landings profiles were determined using hierarchical cluster analysis. Fleets using similar gears had the same landings' profiles and therefore exercised similar pressures on the ecosystem, though not always in the same areas. The depletion of anchovy and the closure of the fishery lead to a change in landings profile for offshore pelagic trawlers from anchovy dominance to one with a larger proportion of albacore and sea bass. During the study period, the overall vessel number decreased from 2163 to 1845. Few vessels changed fleets, but if they did, they primarily started to fish closer to the coast, which might be a result of increasing fuel prices.

Résumé

L'activité de pêche dans le golfe de Gascogne est pratiquée par 30 flottilles regroupant des navires à partir de critères technico-économiques : i) les engins ou combinaisons d'engins de pêche (on en recense 18), ii) la localisation des zones de pêche exploitées dans l'année (à moins de 12 milles nautiques de la côte, au delà de 12 nm de la côte) iii) la longueur totale du navire (< 20 m pour les navires utilisant le chalut et < 24 m pour les autres navires). Les flottilles sont décrites en termes de puissance motrice, de dépendance économique à une liste de 9 espèces commerciales majeures exploitées dans le golfe de Gascogne (sole, langoustine, bar, merlu, baudroie, anchois, seiche, sardine et calmar) et de contribution aux débarquements de ces espèces. La plupart des flottilles sont majoritairement dépendantes d'une ou deux espèces parmi les 9 retenues. Les dépendances aux espèces évoluent peu au cours de la période d'étude, sauf pour les flottilles qui ciblaient l'anchois avant les mesures réglementaires de fermeture de cette pêcherie en 2005. Les pressions exercées par ces flottilles sur les communautés de poisson sont étudiées à partir de leurs profils de débarquement. Ainsi, 12 profils de débarquement sont définis à partir d'une classification hiérarchique. On observe que les flottilles utilisant des engins similaires possèdent des profils de débarquement identiques et exercent donc des pressions de même intensité sur l'écosystème, bien qu'elles ne pêchent pas systématiquement dans les mêmes zones. Les mesures réglementaires sur la pêcherie de l'anchois ont conduit à une modification des profils de débarquement des chalutiers pélagiques du large, d'un profil dominé par l'anchois, vers un profil où la proportion de thon et de bar est forte. Durant la période d'étude, le nombre total de navires a diminué passant de 2163 à 1845. Peu de navires changent de flottilles ; ceux qui l'ont fait se sont reportés vers la côte, du fait probablement de l'augmentation des prix du gasoil sur la période d'étude.