Lack of genetic differentiation between anadromous and resident sympatric brown trout (Salmo trutta) in a Normandy population

Absence de différenciation génétique entre les truites anadromes et résidentes coexistant dans une rivière normande (l’Oir)

¹ UMR INRA-Agrocampus Rennes Ecobiologie et Qualité des Hydrosystèmes Continentaux, 65 rue de St Brieuc, 35042 Rennes Cedex, France
² INRA Laboratoire de Génétique des Poissons, Domaine de Vilvert, 78352 Jouy-en-Josas, France
³ Norwegian School of Veterinary Science, Ullevålsveien 72 Oslo, Norway

Corresponding author: katia.charles@rennes.inra.fr

Received: 30 April 2004
Accepted: 17 January 2005

Abstract

The level of genetic differentiation between anadromous and non-andromous trout (Salmo trutta L.) coexisting in a Norman river (Oir river) was examined at 15 microsatellites markers. Despite a large amount of variation, no genetic differentiation was found between forms. Four domesticated stocks were also genotyped with the same loci. Highly significant differences were found with natural samples allowing to exclude a recent stocking effect on the Oir population. We conclude that the resident and anadromous trout form a single naturally reproducing unit in this river system. However, this conclusion could reflect particular ecological or demographic conditions in the Oir basin and needs to be validated in other hydrographical and ecological contexts.

Résumé

Le niveau de différenciation génétique entre les truites anadromes et résidentes (Salmo trutta L.) coexistant dans une rivière normande (l'Oir) a été mesuré à l'aide de 15 locus microsatellites. Malgré une variabilité génétique importante, aucune différenciation génétique entre les deux formes n'a été décelée. Quatre souches domestiques ont été génotypées avec les mêmes locus. Une différenciation génétique hautement significative a été trouvée entre ces souches et les échantillons naturels permettant d'exclure un effet récent du repeuplement sur le secteur étudié. Les truites résidentes et anadromes de ce secteur semblent donc provenir d'une même unité de reproduction. Cette conclusion pourrait être propre à ce bassin et devra être confirmée sur d'autres bassins hydrographiques correspondant à d'autres contextes démographiques et écologiques.