Genetic and nutritional influence on the total lipid fatty acid profile of Clarias gariepinus muscle

Influence génétique et nutritionnelle sur le profil des lipides totaux du muscle de Clarias gariepinus

Aquaculture Research Unit, University of the North, P/Bag X1106, Sovenga, 0727, South Africa

Accepted: 12 January 1995

Abstract

The fatty acid profile of four different genetic strains of Clarias gariepinus: gold (G), Netherlands (N), RAU (K) and Wild (W) were evaluated. Fertilised eggs and larvae of the four strains were maintained under identical environmental conditions. After nine weeks, the two faster growing strains (G and W) had less total body lipid than the others (N and R). The total saturated (SFA), monounsaturated (MUFA) and polyunsaturated (PUFA) fatty acids of the four strains were: G – 32.1; 26.8 and 37.9%; N – 33.5; 27.8 and 35.5%; R – 32.7; 29.0 and 35.4%; W – 32.9; 27.7 and 36.8%, respectively. The major fatty acids that showed statistically significant differences between strains were: C16:0, C18:1ω9, C22:5ω3 and C22:6ω3. The G strain had a significantly higher ω3/ω6 ratio (2.2) compared to that of the other strains (N – 1.9; K – 1.9 and W – 1.9). In a second trial, juveniles of strain G were fed an artificial diet for 60 days containing no lipid (A, control), or the following lipids at 10% of the diet, sunflower oil (B. a high level of C18:lω9 and C18:2ω6), cod liver oil (C, a high level of 20 and 22 Cω3 fatty acids) and tallow (D, predominantly SFA and MUFA). Muscle total lipid composition was strongly influenced by diet and contained the following SFA, MUFA and PUFA percentages, and a ω3/ω6 ratio of: A – 35.9; 45.3; 15.0% and 0.5; B – 30.6; 33.4; 33.6% and 0.1; C – 33.2; 37.2; 23.6% and 1.8; D – 38.7; 45.3; 12.1% and 0.4, respectively.

Résumé

Les profils d'acides gras de quatre souches génétiques différentes de Clarias gariepinus: gold (G), Netherlands (N), RAU-Rand Afrikaans University (R) et sauvage (W) sont analysés. Les oeufs et les larves des quatre souches ont été maintenues sous des conditions environnementales identiques. Après 9 semaines, les deux souches, dont les croissances sont les plus rapides (G et W), avaient des taux de lipides totaux inférieurs aux autres souches (N et R). Les acides gras totaux saturés (SFA), mono-insaturés (MUFA) et polyinsaturés (PUFA) des quatre souches sont G – 32,l; 26,5 et 37,9 %; N – 33,5; 27,8 et 35,5 %; R – 32,7; 29,0 et 35,4 %; W – 32,9; 27,7 et 36,8 % respectivement. Les principaux acides gras qui montrent des différences significatives entre les souches sont C16 : 0, C18 : lω9, C22 : 5ω3 et C22 : 6ω3. La souche G a un taux significativement plus élevé de ω3/ω6 (2,2) comparé à ceux des autres souches (N – 1,9 ; R – 1,9 et W – 1,9). Dans une seconde expérience, les juvéniles de souche G sont nourris avec un aliment artificiel pendant 60 jours, ne contenant pas de lipide (A, témoin), ou avec un taux de 10 % des lipides suivants, de l'huile de tournesol (B, un niveau élevé de C18 : 1ω9 et C18 : 2ω6), de l'huile de foie de morue (C, un niveau élevé d'acides gras 20 et 22 Cω3) et du gras végétal (D, SFA et MUFA en majorité). La composition en acides gras totaux du muscle est fortement influencée par le régime alimentaire et comprend les pourcentages suivants en SFA, MUFA et PUFA, et un taux de ω3/ω6 de : A – 35,9; 45,3; 15,0 % et 0,5 ; B – 30,6; 33,4; 33,6 % et 0,l ; C – 33,2; 37,2; 23,6 % et 1,8; D – 38,7; 45,3; 12,l % et 0,4, respectivement.