Evaluation of surgery procedures for implanting telemetry transmitters into the body cavity of tilapia Oreochromis aureus

Évaluation d'une procédure chirurgicale d'implantation abdominale d'émetteurs de biotélémétrie chez le tilapia Oreochromis aureus

University of Liège, Laboratory of Fish Demography and Aquaculture, 10, Chemin de la Justice, B-4500 Tihange, Belgium

Received: 2 July 1996
Accepted: 9 April 1997

Abstract

Surgery procedures were used to implant telemetry transmitters into the body cavity of adult (574–1 033 g) tilapias Oreochromis aureus in aquaculture tanks (4 m², 1.5 m³, 26.5 ± 0.5 °C, ≥ 5.0 mg O₂ l⁻¹) and their effect on fish survival, growth and behaviour was evaluated. Only one out of 35 implanted fish died. With one exception, all fish consistently retained their transmitter until the end of the study (up to 30 months). Healing was faster when the incision was sutured with polyamide monofilament (5–14 days) than with other suture materials, due to tunnelling with atraumatic needles for catgut or fouling of braided silk. In all 10 fish sacrificed after 30 and 50 days, the transmitter had become encapsulated by connective tissue. No infection or damage to the viscera was observed.

The activity of four tilapias (903–1 033 g) equipped with motion sensitive transmitters was telemetered during the recovery from anaesthesia and surgical procedures. All four fish maintained a normal diurnal activity rhythm pattern throughout the study but had low levels of activity during the first 12–24 h. Based on the evolution of their resting posture after surgery, it is suggested that tilapias need 3 to 4 days to completely compensate the negative buoyancy resulting from anaesthesia and tagging.

Résumé

Des émetteurs de biotélémétrie ont été implantés dans la cavité intra-péritonéale de tilapias Oreochromis aureus (574–1 033 g) en bassins d'aquaculture (4 m², 1,5 m³, 26,5 ± 0,5 °C, ≥ 5,0 mg O₂ l⁻¹). L'effet du marquage sur la rétention des marques, la survie, la croissance et le comportement des poissons a été étudié. Un seul des 35 poissons marqués est mort, et à une exception prés, tous les tilapias marqués ont gardé leur émetteur jusqu'au terme de l'étude (30 mois). La cicatrisation était plus rapide lorsque l'incision était suturée avec du polyamide monofilament qu'avec d'autres matériels de suture, en raison des difficultés inhérentes à l'utilisation d'aiguilles ne provoquant pas de traumatisme (pour catgut) ou du développement d'algues sur la soie tressée. Trente et cinquante jours après l'opération, aucun dégât interne ou infection n'était observé chez 10 individus sacrifiés, dont l'émetteur était encapsulé dans une capsule de tissus conjonctifs.

Le comportement de quatre individus (903–1 033 g) équipés d'émetteurs de télémétrie à circuit d'activité a été enregistré pendant les phases de récupération de l'anesthésie et de la chirurgie. Les quatre tilapias ont maintenu un rythme d'activité diurne mais leur activité était nettement réduite pendant les 12–24 heures consécutives à l'opération. L'évolution de la posture de repos adoptée par les tilapias après la chirurgie indique qu'un délai de 3–4 jours est nécessaire à la récupération de l'équilibre et de la flottabilité négative induite par l'anesthésie et le marquage.