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Aquat. Living Resour.
Volume 6, Number 4, October-December 1993
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Page(s) | 307 - 317 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/alr:1993032 | |
Published online | 15 October 1993 |
A review of astaciculture: freshwater crayfish farming
Une synthèse de l'astaciculture : l'élevage d'écrevisse en eau douce
Department of Life Science, University of Nottingham, Nottingham NG7 2RD, UK
Received:
9
December
1992
Accepted:
16
February
1993
The farming of freshwater crayfish (astaciculture) is mainly carried out in the southern states of the USA, and in Australia and Europe. Production levels vary with climate but are in the region of 40 000 to 60 000 tonnes per annum. In addition, at least an equivalent amounts is harvested from the wild, particularly in North America, China, Australia, Kenya, Turkey and Europe. Crayfish farming is usually either of an extensive (ranching) or semi-intensive nature, intensive methods being infrequent, except for the rearing of juveniles for stocking (or restocking of natural waters depleted of crayfish). As crayfish do not have larvae and are polytrophic, they are relatively easy to rear, although fecundity is much lower when compared with other cultured crustaceans. At least 85% of world production is based on the red swamp crayfish, Procambarus clarkii, mainly from Louisiana and other southern USA states, but also from China, Kenya and Spain, where it has been introduced. In Australia, three species are of aquacultural importance, the yabbie, Cherax destructor; the marron, C. tenuimanus; and the red claw, C. quadricarinatus. Some very large production units have been built but none have lived up to their promise. The red claw is thought to have considerable aquacultural potential, but, being a tropical species, needs warm water for good growth. In Europe, the only endemic species cultured to any extent is the noble crayfish, Astacus astacus, mainly as juveniles for restocking. It fetches a higher price than other crayfish. The North American signal crayfish, Pacifastacus leniusculus, has been introduced to most European countries, but farmed production is relatively low. About 98% of crayfish consumed in Europe come from extensive systems or the wild harvest. European crayfish markets were upset by the collapse of the Turkish crayfishery (based on Astacus leptoductylus) due to overfishing and disease in the mid-1980s. The environmental impact of crayfish farming is most noticeable in Europe. Crayfish plague, introduced from North America last century, has devastated populations of the native species in many countries. Its spread has been exasperated by the translocation of foreign crayfish (and probably by fish) for aquacultural purposes. In addition, introduced crayfish frequently escape into the wild and form large populations, often in direct competition with native species. Burrowing and prolific species, such as P. clarkii, can also do considerable environmental damage.
Résumé
L'élevage d'écrevisse (astaciculture) est principalement mené dans les états du Sud des Etats-Unis, en Australie et en Europe. Les niveaux de production varient avec le climat mais atteignent dans cette région 40 000 à 60 000 tonnes par an. 11 faut y ajouter une production équivalente, provenant du milieu naturel, en particulier d'Amérique du Nord, de Chine, d'Australie, de Turquie et d'Europe. L'élevage d'écrevisse est habituellement soit extensif ou semi-intensif, les methodes intensives ne sont pas fréquentes, à l'exception de l'élevage de juvéniles pour le peuplement (ou le repeuplement des cours d'eau). Les écrevisses n'ayant pas de stade larvaire et étant omnivores, il est relativement aisé d'en faire l'élevage, bien que la fécondité est très inférieure à celle des autres crustacés mis en élevage. Au moins 85 % de la production mondiale est basée sur Procambarus clarkii, principalement de Louisiane et d'autres états du Sud des Etats-Unis mais aussi de Chine, du Kenya et d'Espagne où cette espèce a été introduite. En Australie, trois espèces sont importantes en aquaculture, Cherax destructor, C. tenuimanus et C. quadricarinatus. De grandes unités de production ont été construites mais aucune n'a atteint les promesses attendues. On pensait que Cherax quadricarinatus avait un potentiel considérable en aquaculture mais étant une espèce tropicale, elle nécessite des eaux chaudes pour une bonne croissance. En Europe, la seule espèce endémique élevée, considérée comme espèce noble, est l'écrevisse Astacus astacus, principalement des juvéniles pour le repeuplement. Elle atteint un prix plus élevé que toutes les autres espèces. L'écrevisse nord-américaine, Pacifastacus leniusculus, a été introduite dans la plupart des pays européens mais la production en élevage est relativement bas. Environ 98 % des écrevisses consommées en Europe viennent de systèmes extensifs ou de captures en milieu sauvage. Les marchés européens d'écrevisse ont été marqués par la chute la pêche d'écrevisse en Turquie (basée sur Astacus leptodactylus) due a la surpêche et à la maladie du milieu des années 1980. L'impact environnemental des élevages d'écrevisse est le plus notable en Europe. L'écrevisse, introduite d'Amérique du Nord le siècle dernier, a dévasté des populations d'espèces endémiques dans beaucoup de pays. Sa diffusion a été perturbée par l'introduction d'écrevisses étrangères (et probablement par les poissons) à des fins d'aquaculture. De plus, les écrevisses introduites s'échappent fréquemment dans la nature et forment de grandes populations, souvent en compétition directe avec les espèces endémiques. Des espèces fouisseuses et prolifiques, telle que P. clarkii, peuvent également causer des dommages considérables dans l'environnement.
Key words: Astaciculture / Astacus / Pacifastacus / Cherax / Procambarus / extensive culture / crayfish
Mots clés : Astaciculture / écrevisse / Astacus / Pacifastacus / Cherax / Procambarus / élevage extensif
© IFREMER-Gauthier-Villars, 1993
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