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Aquat. Living Resour.
Volume 3, Number 4, October-December 1990
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Page(s) | 325 - 332 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/alr:1990033 | |
Published online | 15 October 1990 |
Experimental hybridization of Barbus barbus and Barbus meridionalis: physiological, morphological, and genetic aspects
Hybridation expérimentale de Barbus barbus et Barbus meridionalis : aspects physiologiques, morphologiques et génétiques
1
Laboratoire de Démographie des Poissons et de Pisciculture de l'Université de Liège, 22 quai Van Beneden, B-4020 Liège, Belgium
2
Laboratoire de Génétique, Institut des Sciences de l'Evolution (URA 327 du CNRS), case 064, Université Montpellier II,
Place E. Bataillon, 34095 Montpellier Cedex 05, France
Received:
3
May
1990
Accepted:
15
October
1990
F1 hybrids were produced by crossing, in artificial conditions, female Barbus barbus and male B. meridionalis. Results from the genetic study describing enzymatic patterns produced after electrophoresis of experimental F1 hybrids confirmed a great part of the original interpretation of patterns observed in the natural population. Morphological studies which examined denticle length on the last hard ray of the dorsal fin (well developed in B. barbus and absent in B. meridionalis), showed that F1 hybrids' values were not exactly intermediate between the parental values. Up to two years old, experimental hybrids displayed identical growth rates and sexual dimorphism of length (in favour of the females) as B. barbus growing in the same conditions. At this age, in female hybrids, the ovaries matured and produced fertilizable ovules: in male hybrids, the testicles were morphologically normal but no sperm was produced. If this sterility is confirmed in the reciprocal cross (male B. barbus × female B. meridionalis), the phenomenon would be an essential feature in understanding this hybridization.
Résumé
Le croisement, par reproduction artificielle, de Barbus barbus femelles et de B. meridionalis mâles, a permis d'obtenir des hybrides F1, introuvables dans le bassin de l'Hérault (France) où les deux espèces s'hybrident naturellement. L'étude génétique décrit les patterns enzymatiques de ces F1 expérimentaux et confirme en grande partie les interprétations déduites d'observations sur les hybrides naturels. L'étude morphologique portant sur la longueur des denticules du dernier rayon dur de la nageoire dorsale (denticules absents chez B. meridionalis et bien développés chez B. barbus) révèle que les valeurs hybrides ne sont pas intermédiaires entre les valeurs parentales. Jusqu'à l'âge de 24 mois, les hybrides expérimentaux ont la même croissance et présentent le même dimorphisme sexuel des tailles en faveur des femelles que des B. barbus élevés dans les mêmes conditions. Chez les femelles, les ovaires arrivent à maturité et produisent des ovules fécondables; chez les mâles, les testicules, bien que morphologiquement développés, ne produisent jamais de sperme (stérilité fonctionnelle). Si elle se confirme chez les hybrides mâles issus du croisement mâle B. barbus × femelle B. meridionalis, la stérilité des mâles F1 constitue une entrave à la fertilité des hybrides en milieu naturel et apparaît comme un phénomène très important dans la connaissance des mécanismes d'hybridation au sein des populations concernées.
Key words: Experimental hybridization / sterility / fish physiology / allozymes / Barbus / Cyprinidae
Mots clés : Hybridation expérimentale / stérilité / physiologie des poissons / allozymes / Barbus / Cyprinidae
© IFREMER-Gauthier-Villars, 1990
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