Gonadotropin releasing hormone (GnRH) and gonadotropin (GtH) variations around the spawning period in a wild population of roach (Rutilus rutilus) from Leman lake. I - The female

Evolution de la gonadotropine plasmatique (GtH) et des contenus en GnRH de différentes aires cérébrales autour de la période de frai dans une population de gardons (Rutilus rutilus) du lac Leman. I - La femelle

¹ INRA, Laboratoire de Physiologie des Poissons, Campus de Beaulieu, 35042 Rennes, France
² INRA, Station d'Hydrobiologie Lacustre, avenue de Corzent, 74203 Thonon-les-Bains, France

Received: 9 October 1987
Accepted: 4 February 1988

Abstract

Plasma and pituitary gonadotropin (GtH) levels, and the gonadotropin releasing hormone (GnRH) in differents areas of the brain, were measured using radioimmunoassays during the prespawning and the spawning period in a wild population of roach (Rutilus rutilus). GtH pituitary levels did not vary. On the contrary GtH plasma levels showed variations during the prespawning period and were minimum on the day of arriva1 on the spawning areas, Do. During spawning they increased in ovulated females but also in unovulated animals and returned to low values, 1 month after. During this period GnRH varied inversely in all brain structures and was always negatively correlated with the blood plasma GtH levels. This suggests that all the brain GnRH would be involved in the control of the GtH secretion during spawning. This was not the case during the prespawning period, during which only hypothalamic and pituitary GnRH levels were correlated with GtH. There were also marked variations in the telencephalic GnRH extra hypothalamic GnRH. It is hypothetized that it could be a link between environmental factors and the hypothalamo-pituitary cornplex.

Résumé

Les niveaux de gonadotropine (GtH) hypophysaires et plasmatiques ainsi que les contenus en « gonadotropin releasing hormone » (GnRH) de l'hypothalamus et différentes aires cérébrales ont été mesurés par dosage radioimmunologique. L'expérience s'est déroulée pendant la période précédant le frai et durant la période de frai d'une population sauvage de gardons (Rutilus rutilus). Les contenus hypophysaires en GtH ne varient pas, contrairement aux niveaux plasmatiques de cette hormone, dont les concentrations sont toujours les plus faibles le jour du rassemblement sur les aires de frai. Ils augmentent chez les femelles ovulées, mais aussi chez les poissons non ovulés. Pendant le frai les contenus en GnRH varient en sens inverse de la GtH dans toutes les structures cérébrales et sont corrélés négativement aux niveaux plasmatiques de GtH. On retrouve des variations similaires de la GtH et du GnRH hypophysaire et hypothalamique avant le frai. Mais, durant cette période, bien que les contenus en GnRH télencephalique montrent des variations importantes, ils ne sont pas correlés aux niveaux de GtH plasmatique. Ces résultats sont discutés et plus spécialement les rôles éventuels du GnRH extrahypothalamique. Il est fait l'hypothèse d'un rôle de médiation des facteurs de l'environnement par le GnRH télencephalique.